Jean Jacques Milteau : Soul Conversation
Samedi 2 Juillet
17:00 – Scène du Jardin des Roses
Accompagné de pointures du genre, dont le chanteur américain Michael Robinson, le virtuose de l’harmonica rend hommage à la musique noire. Un concert blues’n’soul.
JEAN JACQUES MILTEAU : Harmonica | MICHAEL ROBINSON : Chant | GILLES MICHEL : Basse | JEREMIE TEPFER : Guitare
Il a acheté son premier harmonica après avoir entendu Bob Dylan, les Rolling Stones, John Mayall et le fameux Lost John de Sonny Terry. De cet instrument, Jean-Jacques Milteau est devenu un virtuose, au point qu’on l’appelle, de notre côté de l’Atlantique, « le pape de l’harmonica ». Ce Parisien est un autodidacte qui a parfait son initiation lors de son premier voyage aux États-Unis en 1970. Il n’avait alors que vingt ans. Il y découvre, entre autres, Paul Butterfield, devenu, avec le temps, une de ses influences majeures. Il lui rendra hommage en 1991 dans son septième album, Explorer, consacré aux Victoires de la musique. Le blues, la country et le folk sont les domaines de prédilection de cet harmoniciste surdoué, dont le jeu est un alliage de technicité et d’inventivité. En 2001, le Français concrétise un rêve en enregistrant un opus avec des musiciens de blues américains, Memphis (lui aussi salué par une Victoire). Il ne cessera ensuite de collaborer avec des artistes des Etats-Unis. Avec plus de vingt albums au compteur, Jean-Jacques Milteau a foulé les planches sur tous les continents, et a décroché moult récompenses, dont le Grand Prix du Jazz de la Sacem. C’est en quartet qu’il se produit sur la scène d’Enghien. Avec Michael Robinson, chanteur originaire de Chicago qui a travaillé avec Quincy Jones, et des bluesmen français — le guitariste Jeremie Tepper et le bassiste Gilles Michel —, Jean-Jacques Milteau propose une “soul conversation” (titre de son album de 2008). Le temps de ce concert blues’n’soul, il va rendre hommage à la musique noire, celle qui prône l’ouverture et la tolérance, et ravive l’espoir de jours meilleurs.