Charles Pasi

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Juil.

3
Juil.

Dimanche 3 Juillet

17:00 – Scène du Jardin des Roses

“L’homme à l’harmonica” et à la voix de velours est de retour sur les planches avec ses musiciens : il a du talent à revendre et le blues dans la peau.

CHARLES PASI : Chant, Harmonica | JOSEPH COMPAGNON : Guitare, Chœur | LUCILE MARCHAL Guitare Choeur | SEBASTIEN LEVANNEUR Basse, Chœur

 

Il a tant le blues dans la peau (et dans la voix) qu’on a du mal à admettre que Charles Pasi est parisien. C’est au sein une chorale gospel que cet harmoniste virtuose, auteur-compositeur-interprète né d’une mère française et d’un père italien, a fait ses débuts, à l’âge de dix-sept ans. Grand admirateur de Bob Dylan et Neil Young, il n’a pas tardé à convertir en chansons sa passion pour le blues, le jazz, le folk et les musiques du monde. Il est révélé en 2005, au Tremplin National Blues sur Seine. Il a alors vingt et un ans. Dans la foulée, il publie son premier album, Mainly Blue. Deux autres suivront : Uncaged et Sometimes Awake, l’écrin des tubesques Too Many Friends et Mama Song. Son obsession de “sonner juste dans l’émotion et la sincérité” en fait un artiste exigeant, aux compositions aussi colorées qu’habitées. Les enregistrements et les tournées de Charles Pasi l’ont amené à collaborer avec des talents de tous horizons : Maceo Parker, Archie Shepp, Ben Harper, Jeff Beck, Zaz, Grand Corps Malade, Jean-Louis Aubert, Carla Bruni ou Neil Young, l’un de ses héros. On a aussi pu l’entendre au cinéma dans Actrices, de Valeria Bruni Tedeschi. Son talent n’a pas échappé au prestigieux label Blue Note, chez qui il a signé en 2017 pour un quatrième opus, Bricks, puis Zebra, son dernier album en date, publié en 2020. Le guitariste Antoine Holler, le batteur Cyril Atef, l’accordéoniste Vincent Peirani et le pianiste et organiste Fred Dupont ont contribué à la réussite de cette brassée de titres parmi lesquels Don’t Blame Me, que Charles Pasi sublime de sa voix de velours. Et comme si ça ne suffisait pas, “l’homme à l’harmonica” est également une vraie bête de scène.

© Hamza Djenat